La réussite de tout aménagement paysager repose sur sa conception, sa création et son entretien. Nous pouvons vous accompagner pour cette troisième phase essentielle et nous vous proposerons des solutions vertueuses d'un point de vue écologique.
Nos équipes se déplacent pour entretenir votre jardin toute l'année sur toute la presqu'île guérandaise pour des travaux ponctuels à la carte ou en contrat pour: les tailles (haies, arbustes...) les tontes, bêchages et entretiens des massifs, nettoyages des terrasses bois et dallées de manière écologique par des mono brosses spécifiques.
Nous pratiquons la lutte intégrée pour lutter contre les ravageurs et les maladies des plantes. Nous utilisons la lutte biologique et la lutte chimique, avec le principe du biocontrôle : ensemble des méthodes de protection des végétaux qui utilisent des mécanismes naturels. Pour lutter contre les mauvaises herbes, nous utilisons des brûleurs thermiques, et en traitement total par pulvérisation des produits à base d'acide pélargonique ou issus de dérivé de vinaigre blanc. Ces derniers ne présentent pas dans de classe de résistance, ils seront sans risque pour votre santé, nos salariés et l'environnement.
Sensible au respect de l'environnement, à la santé publique et à celle de nos salariés, nous mettons tout en œuvre depuis plusieurs années pour nous rapprocher du 0% phyto.
Piloté par le Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt à la suite du Grenelle de l'Environnement, il s'agit d'un plan qui vise à réduire progressivement l'utilisation des produits phytosanitaires (communément appelés pesticides) en France.
Ainsi, depuis 2008, agriculteurs, chercheurs, techniciens des chambres d'agriculture ou des instituts techniques ont déjà engagé de nombreuses actions pour tenter d'atteindre cet objectif.
Herbicides, fongicides, insecticides et autres produits, sont utilisés contre les ravageurs des cultures (insectes, invertébrés, vers, plantes champignons, bactéries...) pour les détruire, les contrôler ou les repousser. Réduire le recours aux produits phytosanitaires ne répond pas seulement à une préoccupation environnementale. Il s'agit également d'un enjeu de santé publique, puisque ces substances peuvent avoir un impact sur l'organisme, à court et long termes.
Le plan Ecophyto vise à réduire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et leur impact sur l'environnement, mais aussi sur la santé humaine. Elles peuvent, en effet, participer au développement de pathologies lourdes telles que les cancers et les maladies neurodégénératives (maladie de Parkinson ou Alzheimer). Ces substances pourraient également être à l'origine d'effets indésirables impactant la grossesse et le développement de l'enfant.
Les macro-organismes auxiliaires, qui sont des invertébrés, insectes, acariens ou nématodes,
les micro-organismes (champignons, bactéries et virus),
les médiateurs chimiques qui comprennent les phéromones d'insectes et les kairomones permettant le suivi des vols des insectes ravageurs et le contrôle des populations d'insectes par la méthode de confusion sexuelle et le piégeage,
les substances naturelles utilisées comme produits de biocontrôle dont les composantes sont présentes dans le milieu naturel et qui peuvent être d'origine végétale, animale ou minérale.
Vous découvrirez ci-dessous les principaux ravageurs présents dans vos jardins, et les auxillaires que nous utilisons en lutte biologique.
Les acariens sont des ravageurs importants de nombreuses cultures. Leur forte capacité de reproduction occasionne de graves dégâts en peu de temps. Le développement des acariens comprend cinq stades : l'œuf, la larve, la première nymphe (protonymphe), la seconde nymphe (deutonymphe) et l'adulte. Tous les stades peuvent être observés dans la culture.
Les larves, les nymphes et les adultes se tiennent sur la face inférieure des feuilles et leurs piqûres provoquent l'apparition de taches jaunes, voire le jaunissement total des feuilles. Il en résulte une diminution de la croissance et de la production pouvant entraîner la mort de la plante.
Les nymphes et les adultes produisent une toile caractéristique qui affecte l'aspect de la plante. En cas d'infestation importante, les plantes peuvent même être complètement recouvertes de toiles dans lesquelles pullulent les acariens.
Nous utilisons depuis plusieurs années les Phytoseiulus persimilis (acarien prédateur).
Sa cible : l'acarien jaune (Tetranychus urticae). Tous les stades avec une préférence pour les plus jeunes. L'acarien prédateur ne survit qu'en présence de proies (Tetranychus spp.).
On doit lâcher les acariens prédateurs dans de bonnes conditions : l'humidité relative ne doit pas être trop basse (± 75%) et la température doit régulièrement dépasser 20°C. Plusieurs applications peuvent être nécessaires. On doit toujours adapter la quantité de produit utilisée en fonction de l'efficacité (densité de parasites...)
Les cochenilles farineuses ont cinq stades de développement : les femelles passent par les stades œuf, trois stades nymphaux et l'insecte adulte ; les mâles passent par les stades œuf, deux stades nymphaux, une fausse pupe et l'insecte adulte. Les cochenilles farineuses doivent leur nom au fait que le corps de la femelle, à partir du 3e stade larvaire, est recouvert d'une substance cireuse blanche sous forme de poudre, de fils, d'épines ou de plaques.
Les nymphes et les femelles adultes sucent la sève de la plante. Il en résulte une diminution de la croissance du végétal, une déformation et/ou un jaunissement des feuilles, parfois suivis de leur chute. Le rendement en est diminué et il y a détérioration de l'aspect des plantes. Les fleurs et fruits éventuellement présents peuvent tomber.
Les cochenilles farineuses sécrètent du miellat sur lequel la fumagine peut se développer, et qui encrasse la plante avec la substance cireuse blanche. La photosynthèse des feuilles diminue, ce qui entraîne une baisse de la production.
Nous utilisons des Cryptolaemus montrouzieri (coccinelle)
Plusieurs espèces de cochenilles farineuses à tous les stades. Elle est recommandé lors d'infestations croissantes et quand les cochenilles farineuses sont trouvées en colonies.
Les coléoptères prédateurs et les larves consomment les cochenilles farineuses entièrement. On peut pulvériser dans certains cas du sel de potassium d'acide gras.
Insectes comme les aleurodes, thrips, pucerons, cochenilles farineuses, punaises, cicadelles et larves de tenthrèdes sur les cultures fruitières, légumières et ornementales. Il convient parfaitement comme moyen de correction sur les lieux de mise en œuvre de la lutte biologique.
Ce produit sans toxicité résiduelle est à utiliser avec parcimonie, car il a également des effets défavorables sur les ennemis naturels présents. On ne doit pas le pulvériser dans des conditions très ensoleillées, à hautes températures ou quand les plantes sont stressées.
Les pucerons représentent un problème important en horticulture. De par leur potentiel de multiplication important, les pucerons peuvent causer de graves dégâts aux cultures. La résistance aux pesticides est un phénomène en augmentation.
La population de pucerons est toujours constituée de femelles vivipares qui produisent des jeunes pucerons directement actifs et capables de se nourrir de la sève des plantes. Leur croissance est rapide et quatre mues interviennent avant le stade adulte. Les exuvies qui résultent de la mue sont facilement visibles. A forte densité, il y a apparition d'individus ailés qui accélèrent la répartition à partir des zones d'infestation initiales.
Les nymphes et les adultes prélèvent les éléments nutritifs de la plante et ralentissent sa croissance. On peut observer un enroulement des feuilles, éventuellement accompagné de zones jaunes.
Les pucerons excrètent une substance sucrée, le miellat. Le miellat sert de support pour le développement de la fumagine. La photosynthèse des feuilles diminue, ce qui entraîne une baisse de la production.
Les pucerons peuvent injecter des substances dans la plante qui entraînent une forte réaction allergique du végétal.
· Il peut également y avoir transmission d'organismes pathogènes, principalement des virus.
Nous utilisons des Chrysoperla carnea (chrysopes)
Pucerons et beaucoup d'autres insectes nuisibles de façon moins importante, comme l'aleurode, le thrips et les œufs de papillons. Les larves des chrysopes attaquent leurs proies et les vident de leur contenu.
Plusieurs applications peuvent être nécessaires. On doit toujours adapter la quantité de produit utilisée en fonction de l'efficacité (densité de parasites...).
Les tipules adultes (Tipulidae spp.) ne sucent qu'une petite quantité de nectar ou de toute autre liquide. Les larves de ces tipules, appelées vers gris, sont par contre nettement plus voraces. De taille relativement grande, ces larves sont molles et épaisses et mangent toutes sortes de plantes, notamment le collet des racines des graminées et diverses espèces de choux et de grains. Elles peuvent donc être à l'origine de dégâts importants surtout dans vos gazons et les légumes de votre potager.
La tipule connaît six stades de développement : l'œuf, quatre stades larvaires et un stade adulte. Les adultes ne vivent que quelques jours. Certaines espèces connaissent une génération par an, d'autres plusieurs générations par an. Concrètement cela signifie que pendant toute l'année, il y a des larves susceptibles de provoquer des dégâts.
Pendant la journée, les vers gris séjournent dans le sol. Le soir, ils remontent en surface et mangent le collet des racines, la base des tiges et les parties vertes situées sur le dessous de la plante. Ils tirent également les plantes légèrement dans le sol. Les plantes dont la base de la tige a été attaquée se flétrissent.
Lorsqu'un grand nombre de vers gris dévore le collet des racines de graminées, de grosses taches brunes apparaissent dans les prés.
D'importants dégâts secondaires peuvent apparaître lorsque les oiseaux déchiquètent le sol à la recherche de larves.
Le taux d'humidité du sol doit être élevé
La température du sol doit être comprise entre 14-33°C.
Les nématodes sont sensibles à la lumière ultraviolette (UV) : ne pas utiliser en plein soleil.
Pulvériser sur les feuilles uniquement le soir pour un effet minimal de la lumière UV, et une disponibilité maximale de l'humidité pour les nématodes.
Dose : 0,5 million de nématodes par m².
La quantité de solution de pulvérisation dépend de l'application.
Arroser la culture avant et après l'application.
Propager la solution de pulvérisation de façon égale sur la surface du sol.
Garder le sol humide durant les 2 premières semaines après l'application.
Après l'application, les nématodes recherchent activement les proies et pénètrent dans celles-ci. Ils se nourrissent de leurs proies, ce qui entraîne l'émergence de bactéries spécifiques du système intestinal des nématodes. Ces bactéries transforment les tissus de l'hôte en produits qui peuvent facilement être assimilés par les nématodes. Les larves meurent en quelques jours.
Les outils de piégeages équipés de phéromones que nous installons, apportent une solution concrète, pour contrôler la pyrale du buis et les chenilles processionnaires de manière efficace et simplifiée : sans eau, sans plaque engluée, ils offrent une réduction de maintenance substantielle.
Ces alliés discrets par leur taille réduite, comporte une cuve transparente qui permet de visualiser facilement les prises régulières. Ils se suspendent aux arbres environnant les buis ou les pins sur un piquet. Ces pièges, fabriqués en plastique 100 % recyclable, ne nécessitent ni eau, ni recharge en glu, ni nettoyage, ce qui facilite son utilisation et sa réutilisation.
Le premier est un piège à phéromone sexuelle permettant de détecter précocement les vols de pyrale : indispensable pour détecter leur présence bien avant l'observation des dégâts majeurs sur la plante.
1 piège pour 180m² en cas d'infestation normale
1 piège pour 30m² si forte infestation et 1 piège pour 200m² afin de positionner les traitements de façon optimale.
Ce piégeage vise aussi à limiter les accouplements de la pyrale du buis pendant les principales périodes de vol (de mai à septembre), engendrant une réduction des populations. Il faut renouveler les 2 phéromones de chaque piège toutes les 8 semaines environ. Et il faut s'assurer que les papillons soient bien morts.
On peut aussi pulvériser du BACILLUS thuringiensis, qui est un BIOPESTICIDE (car c'est une bactérie aérobie naturellement présente dans le sol), pour lutter et agir sur les jeunes chenilles : période optimale avril, juin et août.
Le 2ème piège est un piège à phéromone sexuelle qui est utilisable pour le suivi des populations du Thaume-topoea pityocampa, papillon de nuit, plus connu sous le nom de Processionnaire du Pin.
Si les adultes ne posent pas de problème, ils ne vivent généralement qu'une nuit, ce sont les larves regroupées dans des nids caractéristiques qui occasionnent les dégâts, par la défoliation, parfois totale des arbres.
Sans mortalité pour les arbres, sauf cas de jeunes plantations, c'est sur le plan humain, que l'abondance de chenilles dans les secteurs fréquentés pose le plus de désagréments. Le pouvoir urticant des chenilles est le plus dangereux et représente un problème sanitaire majeur pour les communes touchées.
Le cycle de développement est généralement annuel. Les adultes émergent au cours de l'été, de fin juin à mi-août selon les secteurs. Pour pondre, les femelles peuvent parcourir quelques kilomètres à la recherche d'un hôte qui leur convienne, manifestant une préférence pour les pins noirs, maritimes, sylvestres et d'Alep. Les lieux préférentiels de ponte sont souvent concentrés sur les lisières et arbres isolés.
Le vol s'étale sur 2 mois. Le développement larvaire complet s'effectue en 5 stades et dure de 4 à 8 mois pour aboutir à la procession au printemps de l'année suivante.
Le piège permet d'intervenir sur l'accouplement des adultes par le piégeage des mâles. Le suivi des populations, variable d'une année sur l'autre, est aisément réalisé.
Bien que la baisse du nombre de nids soit rapidement observée, le piégeage doit être poursuivi tous les ans.
Son principe de fonctionnement est le même que celui pour la pyrale du buis : un piège à phéromone sexuelle sans entretien. Le piège doit être placé dans les branches basses pour capturer les papillons émergeant du sol, hors de portée des passants toutefois.
Densité de piégeage
Pour les arbres isolés : 5 pièges par arbre.
Pour les alignements : 1 piège tous les 25 mètres ou tous les 3 arbres.
Pour les bosquets : 1 piège tous les 25 mètres en périphérie seulement.
Pour les forêts : 6 à 9 pièges.
Selon les zones géographiques, les pièges se placent à partir de fin juin, environ 15 jours avant la date présumée des premiers vols : on les laissera en place durant 3 mois (jusqu'à fin septembre).
On peut aussi pulvériser le biopesticide BACILLUS thuringiensis.
Le purin n'est pas un désherbant ni un engrais. Par contre, il aide la plante à mieux assimiler les éléments disponibles dans le support.
Il peut avoir un effet insectifuge. Le purin ingéré par la plante, arrosage et goutte à goutte, n'a pas d'effet sur les auxiliaires qui eux ne sont attirés que par les parasites.
Purin d'ortie : fortifiant, stimule les défenses, permet de diminuer les doses d'engrais.
Purin de prêle : la silice permet de mieux assimiler le calcium, fortifie la plante, plus préventif que curatif, effets sur oïdium.
Purin de consoude : riche en potasse favorise le développement de la fleur et du fruit ou légumes.
Purins en mélange d'Ortie, consoude, prêle, fougère et pur jus de consoude : en emploi régulier à faible dose, répulsif sur aleurodes et thrips à faible pression après 3 semaines, limite certains pucerons, fortifiant et stimulant. Répond bien aux soucis d'oïdium, de botrytis et de Mildiou. L'effet stimulant est indéniable sur la croissance, permet de stimuler un plant fatigué au repiquage ou une plante affaiblie par la maladie.
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